Les Transports Landais, basés à Mésanger, entre Nantes et Angers, ont intégré Evolutrans au 1er janvier 2025.
Son dirigeant Frédéric LEBEAU s’est prêté au jeu de l’interview afin de nous en dire plus sur son parcours et ses aspirations.
Bonjour Frédéric, peux-tu nous parler un peu de toi, ton parcours ? Comment es-tu arrivé dans le transport ?
Tout simplement parce que je suis fils de transporteur sur la région nantaise.
J’ai étudié à l’école de transport et logistique qui était rattachée à la Centrale après mon BAC. J’ai ensuite commencé en déchargeant des camions, travaillé à l’exploitation, au commerce pour petit à petit prendre des responsabilités au sein de différents groupes.
J’ai travaillé dans de très grands groupes jusqu’en 2011 où j’ai fait le choix de rentrer dans une dans une PME : les Transports Charpentier. C’est une PME de la région nantaise de 60 salariés où j’ai été responsable commercial de l’entreprise. Et c’est chez les Transports Charpentier que j’ai connu Evolutrans ! Le président de l’époque ne souhaitait pas s’en occuper, c’est moi-même qui m’en suis chargé. Pendant 2 ans j’ai fait les différentes réunions d’Evolutrans et le président de l’époque a vendu son entreprise. C’est là que j’ai pris la direction des Transports Charpentier. J’ai ensuite travaillé dans le groupe Douet jusqu’en juillet 2023, à différentes responsabilités, mais généralement à des directions de filiales.
Et en 2023, j’ai eu le souhait d’investir et d’avoir une entreprise. J’ai donc rencontré Guy Landais qui souhaitait embaucher un cadre qui investisse dans l’entreprise. Donc je suis arrivé chez les Transports Landais en septembre 2023. D’abord en CDI pendant un an afin d’observer un petit peu le groupe et comprendre son fonctionnement et en octobre 2024 j’ai investi à titre personnel et j’ai pris la direction des Transports Landais.
Nous sommes maintenant 40 personnes avec une spécificité : on ne fait quasiment que l’Angleterre.
Quelles ont été tes principales sources de motivation à nous rejoindre ?
J’ai eu la chance il y a 10 ans de pouvoir participer et prendre part à la vie du groupement et faire de belles rencontres.
Ces rencontres m’ont vraiment aidé lorsque j’ai pris la direction des Transports Landais. J’ai alors pu échanger avec des dirigeants. Pouvoir échanger avec des pairs m’a tout simplement aidé à grandir professionnellement et personnellement, sur ce que c’était que de gérer une entreprise.
Je me suis, depuis lors, toujours dit que si un jour j’avais mon entreprise, je reviendrais chez Evolutrans. Ma demande a été positionnée dès que je l’ai pu en octobre dernier au départ de Ghislain Landais.
Comment envisages-tu de t’impliquer dans le groupement ? Que penses-tu pouvoir apporter ?
Il faut savoir que je ne fais pas les choses si je ne m’implique pas. J’ai donc bien l’intention d’être très actif !
La première idée est de pouvoir échanger. Je suis à la base un commercial et, à un moment donné, je sais qu’il y a des choses qui ne se font qu’en allant voir les gens.
Ensuite il y a le souhait de ne pas rester isolé face à nos problématiques. Les Transports Landais, c’est une petite entreprise mais je ne sais pas tout et je ne peux pas toujours faire appel à des professionnels. L’avis et l’expérience des autres au quotidien est important !
Qui plus est l’idée d’échanger avec d’autres patrons, d’autres entrepreneurs au quotidien dans notre activité doit pouvoir se faire en toute liberté. Echanger avec des confrères de ma région, je ne le fais pas toujours en toute liberté. Dans le groupement, cela se fera avec beaucoup plus de confidentialité et de liberté sur les problématiques qu’on peut gérer.
Il y a aussi une réelle volonté de développer l’entreprise Landais avec notre spécificité qu’est l’Angleterre en essayant d’apporter au groupement quelque chose qui serait nouveau.
Quelles sont les valeurs les plus importantes pour toi, tant dans la vie que dans le travail ?
J’ai une valeur qui est peut-être un petit peu désuète mais j’ai la valeur du travail. Cela fait partie de moi. Je n’ai jamais fait de différence entre ma vie privée et mon travail et ça reste une vraie valeur qui, parfois, a été un petit peu oubliée.
Ensuite, il y a le fait de travailler en équipe. On dit souvent tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. J’aime partager avec mes équipes. J’ai beaucoup navigué et j’ai surtout beaucoup navigué en équipage sur un bateau. C’est un milieu qui est très très restreint, où chacun a sa spécialité, chacun la met en avant et moi l’idée c’est de travailler plutôt comme un chef d’orchestre et de faire en sorte que chaque qualité soit mise en avant pour que ça avance plus vite et qu’on soit meilleur.
Comment vois-tu l’évolution du groupement à moyen/long terme et comment aimerais-tu y contribuer ?
Ça, c’est une question piège, je n’ai pas assez de recul pour pouvoir répondre efficacement mais je dirais que la priorité c’est qu’on reste dans un groupement où on peut échanger assez facilement les uns avec les autres. Ça, c’est la priorité. Et qu’on puisse aussi avoir aussi de la part du groupement cette expertise qui peut nous dépasser sur certains sujets : la RSE moi par exemple, c’est un sujet qui me dépasse aujourd’hui. Je n’ai pas le temps de m’en occuper, cela ne fait pas partie de mes priorités et de mon quotidien et je n’ai pas de compétences sur ce sujet. Le groupement nous apporte cet avis d’expert qui nous permet de continuer à faire fonctionner nos entreprises de la meilleure manière possible.
Aussi, j’ai appris qu’on avait des réunions stratégiques sur ce que c’est que l’avenir dans le transport et dans le groupement en général. C’est important de s’investir là-dedans et j’espère pourvoir apporter tout ce que j’ai pu acquérir dans la carrière. J’ai besoin d’apprendre autant que je donne.
Qu’est-ce qui te passionne le plus dans notre domaine d’activité ?
J’ai toujours trouvé que le commerce n’était pas bien fait dans le transport. Pour moi, c’est un vrai métier sur lequel on doit se préparer, sur lequel on doit mener des actions précises et ciblées. Dans les PME du transport, j’ai découvert un monde où l’on considère que le commerce n’était pas un métier. Il y a pourtant un apprentissage et des techniques à avoir, c’est un vrai métier à part entière. Quand on fait du commerce dans le transport, on ne vend rien si ce n’est ses équipes et du savoir-faire, pas un produit.
Si tu devais résumer ta personnalité en un mot ?
Je dirais convivial ! J’aime l’échange et le partage, j’essaye d’être toujours présent au maximum dans le sens où, que je sois là ou pas, si mes équipes appellent je suis toujours présent.
Un rêve que tu aimerais réaliser ?
J’aimerais vagabonder. C’est un truc qui me tient à cœur. Si un jour j’arrête de travailler, parce que je ne prends pas beaucoup de vacances, je veux pouvoir aller dans un endroit et me dire si j’y suis bien je reste 3 mois si non, je m’en vais tout de suite. J’aime découvrir des cultures différentes, découvrir d’autres choses et si un jour j’arrête de travailler, ce sera pour être complètement libre.
Un grand merci à Frédéric Lebeau pour ses réponses et encore bienvenue chez Evolutrans !