Nouvelle implantation pour ABO Logistique !

1/08/21 | Vie du réseau

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Auparavant implantée sur Andel (22), ABO Logistique a récemment déménagé à Ploufragan (22) près de Saint Brieux. Revenons avec Didier Thouin, son dirigeant, sur les souhaits et perspectives d’une telle évolution.

Peux-tu nous expliquer les raisons de ce déménagement et les évolutions que cela vous a permis d’obtenir ?

La nouvelle localisation à Ploufragan est beaucoup plus simple pour nous et notre métier car nous sommes désormais à proximité de LA grande ville des Côtes d’Armor qu’est Saint Brieux. Cela nous permet de nous adapter plus facilement à la nouvelle tendance qu’est la livraison du dernier kilomètre.

Nous continuons nos 3 axes d’activités que sont Volupal, la distribution régionale et de petits lots sur du 35, 29, 56, 22 et l’affrètement sur le reste. Nous sommes en revanche passés de 300 m2 à 2500 m2 maintenant avec 8 quais ce qui me permet d’en dédier une partie à la logistique.

ABO ne faisait pas de logistique jusqu’à présent, voilà une belle évolution pour vous…

Plus qu’une évolution c’est un véritable challenge ! On entre dans un nouveau métier que l’on ne connait encore pas trop. Personne chez nous, à l’heure actuelle, n’a ces compétences. On prévoit donc de former en interne voire même de recruter. Cela fait partie de la projection et la transmission que j’ai en tête. 

Je ne suis pas éternel et j’ai envie de mettre en place les choses de manière à ce que mon successeur puisse avoir un outil à développer. J’ai un salarié qui souhaite tenter l’aventure. J’essaye simplement de lui donner toutes les armes dont il aura besoin pour qu’il puisse ensuite faire ses choix sans avoir de problématique immobilière ou autre à se soucier. 

Outre cette nouvelle activité, nous essayons également de développer une spécificité qui rejoint les évolutions que nous avons connues dans la région en nous réorientant très radicalement avec une partie Bio. J’ai une grande sensibilité à ce niveau-là.  Je prends soin d’avoir des camions aux dernières normes (ma flotte a 24 mois maximum) qui polluent et consomment le moins possible, j’essaye d’avoir des pneus verts, j’ai signé pour un camion au gaz que je dédie sur un client Bio, je réfléchis au colza… tout ceci participe au souhait d’évolution sur le marché Bio.

Je suis donc allé voir des clients qui fabriquent des produits bio, que ce soit l’engrais, des aliments ou autre chose. Et là on a le plaisir de constater qu’on commence à être reconnu. Cela me permet d’entrer dans un domaine bien précis où nous sommes considérés et reconnus comme partenaires.

Avec autant de changements en si peu de temps, as-tu pu garder l’ensemble de ton équipe ?

Nous sommes 19 salariés dont 14 chauffeurs et tout le monde continue l’aventure chez ABO Logistique. Leur réponse a été rapide, personne n’est parti.

J’ai bien sûr eu des demandes et des réclamations mais, je leur ai tout simplement expliqué que je ne peux malheureusement pas répondre positivement à tous les souhaits et qu’il était important pour eux de faire la balance du pour et du contre. Dans le pour aujourd’hui, il faut savoir que tous mes chauffeurs travaillent sur 4 jours avec un jour de repos par semaine. Ils ont un véhicule dédié qui a maximum 24 mois et un transpalette électrique. Socialement, j’essaie de leur proposer un maximum d’avantages.

L’idée était de leur faire comprendre que je ne peux pas les satisfaire aujourd’hui parce que j’ai besoin d’y voir plus clair suite au déménagement et aux frais que cela a pu engendrer, aux augmentations de loyer… mais que mon objectif final est de « bâtir » pour ma famille et leur assurer un avenir le plus pérenne possible.

Ta société a été créée en 2010 en tant que cabinet d’affrètement au départ. Quel regard tu portes à l’heure actuelle sur cette société qui a grandi et considérablement évolué ?

J’ai depuis un moment des problèmes personnels et j’ai eu un déclencheur cet été suite à la perte de personnes proches. Je me suis dit qu’il était temps que profite un peu de la vie.

Le regard que je porte aujourd’hui sur cette société, c’est qu’elle a déjà bien grandi et qu’elle peut encore le faire.

ABO c’est un cabinet d’affrètement au départ. On lui a mis des camions, on a essayé de mettre en place une stratégie et un ensemble social, on est en train d’évoluer sur de la logistique, de s’ouvrir au marché du Bio. Elle a déjà bien grossi et peut aller encore plus loin.

J’ai initié tout cela mais, toujours dans l’esprit de transmission, je ne le terminerai pas. Mon successeur pourra la faire encore évoluer. Je serai en revanche bien sûr toujours là pour l’aider et l’assister si besoin.

Selon toi, qu’est-ce qui fait la force d’ABO ?

Indéniablement, sa proximité terrain !

Nous sommes très réactifs et proches de nos clients. Nous avons une franchise avec nos clients qui peut être parfois à notre détriment mais on dit les choses. On ne leur travestit pas la vérité : si on ne sait pas faire un transport, si on n’a pas été bon, tout simplement on le dit… Désolé mais je ne sais pas faire… Beaucoup de clients nous font confiance pour ça et on est petit à petit reconnus.  Nous n’avons par exemple pas encore annoncé et démarré l’activité logistique que je suis déjà approché par certains clients qui me parlent de stockage !

Fin 2018 tu as intégré le groupement. Est-ce que tu es toujours conquis ?

Oui, oui, oui ! Et je le referais sans aucun souci !

Le plus important pour moi quand j’ai intégré Evolutrans c’était les valeurs portées par le groupement. En 3 ans, je constate que ces valeurs n’ont toujours pas changé… c’est une preuve de solidité indéniable.

Qu’est-ce que le groupement t’a apporté et qu’as-tu pu lui apporter en retour ?

Nous sommes trop peu nombreux pour profiter pleinement des services du groupement. J’apprécie en revanche de pouvoir échanger avec les autres adhérents sur des problématiques communes. Me concernant à part une assistance terrain si un camion est planté, je peux aider sur des aspects informatiques ou comptables parce que c’est mon cursus de base.

Et si je m’intéresse à l’homme, petite interview « décalée » :

Qu’emporterais-tu sur une île déserte ?

Le terme emporter me gêne car je demanderais surtout à une personne de m’accompagner.

Si un génie t’offre la possibilité de réaliser 3 vœux ?

Je n’en prendrais aucun, tout simplement parce que je préfère construire les choses et les faire par moi-même.

Si tu devais changer de métier, tu ferais quoi ?

Demain je ne sais pas, je sais juste que je ferais autre chose. J’ai un cursus d’ingénierie informatique et d’expertise comptable. J’ai commencé là-dedans et ensuite, par un tas d’opportunités et de rencontres, je ne suis jamais resté sur un poste plus de 5 ans. Et quand je parle de poste, c’est une fonction, mais également un domaine.

J’ai été directeur de grande distribution d’un hypermarché, directeur informatique, directeur financier, directeur d’usine en production. Ce sont des fonctions qui sont radicalement opposées. J’ai toujours fait des rencontres qui, à chaque fois, m’ont permis de me rechallenger sur des domaines différents.

C’est peut-être ce qui me mène aussi dans ma vie : pouvoir évoluer « au gré du vent ». J’ai la chance d’apprendre très vite donc je sais que je réussirais, mais dans quoi ? Cela dépendra de qui le destin mettra sur mon chemin… 

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